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RC GARCHES
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21 novembre 2010

Saison 2010/2011 - Episode 5 : A Finances, la réserve en excédent, la première en déficit

Ce dimanche était le théâtre de grandes nouveautés pour nos garchois. Pour la première fois depuis qu'il avait quitté les séries, le club de Garches affrontait à nouveau le club de Finances, dont il avait croisé la route, il y a bien longtemps déjà, en 2e série, de mémoire de Didier Beaune. Et pour la première fois, ce match se déroulait sur un terrain en synthétique. Ajoutez que nous étions arbitrés pour la première fois en réserve par une charmante demoiselle, soeur de Valentin Courrent selon certaines indiscrétions, et vous comprendrez aisément tout ce qu'il y avait d'inédit dans cette rencontre.

Face à Finances, la réserve présente un bilan comptable parfait

"Aujourd'hui c'est un gros défi, et vous saurez à la fin de ce match ce que vous valez" nous disaient les coachs à l'échauffement. 

En réserve, chacun était conscient qu'en affrontant Finances, deuxième de la poule, nous passions un vrai test. Et il ne fallait pas arriver en retard : après le premier coup d'envoi raté par Max, il n'aura pas fallu attendre longtemps pour voir Marek enclencher la première sur sa mobylette, prendre le périphérique extérieur, déborder la défense pour un premier essai en coin. 5-0. Et rapidement 12-0 car sur un deuxième débordement quasi identique, le même Marek allait à nouveau en terre promise.

Garches avait pris le match par le bon bout, faisant preuve de beaucoup d'envie et jouait rapidement les ballons bien négociés que ce soit sur les regroupements ou les touches. Tant est si bien que François (pas encore déguisé en Emmanuelle Béart) sur un renversement signé Virgile au sortir d'un regroupement, débordait à son tour, raffutait sur le dernier défenseur et aplatissait le troisième essai. 17-0.  Et le score aurait pu être plus important si certaines imprécisions n'avaient pas tout gâché.

Garches allait ensuite payer son début de match tonitruant. Un petit coup de moins bien durant lequel Finances réduit le score d'abord par une pénalité, puis par un essai non transformé avant la pause. Finances joue clairement mieux, s'appuyant  principalement sur la force de ses avants pour se rassurer.

17-8 à la pause, et rapidement 17-13 au début de la deuxième mi-temps. Un deuxième essai inscrit à nouveau au terme d'un temps fort qui vient concrétiser une bonne entame de match de Finances, malgré la grosse défense garchoise. Garches se laisse un peu endormir : si les fondamentaux sont là, en touche ou en mêlée, le jeu va moins vite. Finances en profite pour piloner la ligne garchoise qui défend avec abnégation, à l'image des plaquages d'Emilien ou de Nils.

C'est de Ziboudine Max que viendra l'éclaircie. Très performant et très incisif tout au long du match, Max contre un dégagement de Finances à l'entrée de leurs 22, poursuit au pied et aplatit le 4e essai. 22-13 à quelques minutes de la fin du match. La cause semble acquise. Reste à aller chercher le point de bonus.

Garches va alors trouver les ressources pour porter à nouveau le danger dans les 22 de Finances. Et sur l'ultime mêlée, pourtant introduite par Finances, Garches chipe le ballon. Virgile tente d'y aller seul, mais se fait reprendre, libère et la balle gicle au large, jusqu'à François Jover qui fait parler sa vitesse pour aplatir un dernier essai que Nils transformera. 29-13, bonus en poche, Garches réalise une excellente opération. Le groupe a fait preuve, une nouvelle fois, de beaucoup de ressources et  d'une solidarité indispensable à sa réussite. Rendez-vous est pris pour Vincennes, où Garches devra aller chercher une revanche suite au match aller perdu à domicile en début de saison.

Le lourd déficit de la première

Durant le premier quart-d'heure, relativement calme et marquée principalement par quelques charges à retardement sur Adrien, dont seulement la troisième sera sanctionnée, le RCG arrive à dominer l'équipe de Finances, sans jamais pour autant se mettre en situation de marquer. Eliott s'illustre en feintant la passe et en prenant un bon intervalle. Mais cette bonne inspiration restera sans suite. Pas plus que la percussion de Max qui met le 12 de Finances sur les fesses. Des intentions, certes, mais sans dangers, car les garchois commettent beaucoup trop de fautes.

Finances pour sa part ne montre pas grand chose non plus. Mais l'équipe obtient une pénalité à 22 m quasiment face aux perches, que le buteur ne transforme pas. Garches ne se dégage pourtant pas bien, et se maintient un peu sous pression. La touche, mal négociée par Finances, ne profite pas à Garches qui perd le ballon. Finances ouvre et marque en bout de ligne. 7-0 après la transformation et juste avant la pause. Un réalisme payant pour Finances.

Garches doit absolument mettre son jeu en place pour revenir au score, mais l'équipe accumule les maladresses à l'image de ces deux pénalités qui ne trouvent pas la touche, ou ce ballon perdu sur notre introduction en mêlée, à 5 m de la ligne d'en-but de Finances. De son côté, Finances rate une pénalité au cours de sa seule incursion en terre garchoise de ce début de deuxième mi-temps. Car durant les 30 minutes qui suivent, Garches s'installe dans la moitié de terrain adverse, mais s'avére incapable de se montrer dangereux, commettant trop de maladresses pour bonifier les munitions à sa disposition. François Comar tentera bien de se faire la belle le long de la touche, en débordant 3 adversaires, mais il se fera reprendre par le dernier défenseur. Un match presque à sens unique, dans lequel Finances défend avec beaucoup de volonté face à des garchois terriblement maladroits, à l'image de cette pénalité obtenue face aux perches après plusieurs charges des avants, mais ratée par le botteur garchois.

Et comme toujours dans ce genre de cas, c'est Finances qui obtient à 2 minutes de la fin la balle de match. Une pénalité dans les cordes du buteur, qui pourrait priver Garches du bonus défensif. Mais la réussite fuit l'ouvreur adverse. Le score en reste là. Une victoire méritée, au terme d'un match globalement ennuyeux, pour une équipe de Finances qui aura eu le mérite d'être très réaliste sur ces principales actions, face à des garchois méconnaissables, enchaînant les maladresse et coupables d'un grand manque d'envie dans le jeu.

Un échec redouté par Momo qui nous obligera à admettre, après la fin du match, que nous n'avions pas eu l'humilité nécessaire pour gagner ce match, car nous avions sans doute la tête déjà tournée vers Vincennes. A n'en pas douter, cette claque nous permettra de nous remettre en cause avant le déplacement de dimanche prochain.

Je vous passe le retour en bus. Malgré l'enthousiasme de Charlie et les chants de Zeb, le coeur n'y est pas. L'histoire retiendra que la première, nominée dans son ensemble, a finalement évité le mumu, étrangement remis à Marius nominé pour son absence et la raison évoquée.

Jean Guehenno a écrit "Nous vivons tous entre notre vanité qui nous perd et notre orgueil qui nous sauve". Tout est dit.

 

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Commentaires
N
ben alors, les copains, moi aussi j'ai perdu (comme d'hab), c'est pas une raison pour faire la tête...
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