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RC GARCHES
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RC GARCHES
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6 mars 2011

Saison 2010/2011 - P.Down - Episode 2 : Heureusement, il faisait beau ce dimanche face à Finance

Voyons le beau côté des choses : il faisait beau et nous en avons profité pour bronzer un peu, ce qui, au début du mois de mars, n'est quand même pas si mal avouez. Car pour voir un beau match de rugby, il ne fallait pas trop compter sur Garches ce dimanche.

La réserve sans envie

Comme je jouais, j'ai demandé à Milouz de noter les faits marquants du match pour me faciliter le compte-rendu. Je vous livre donc en intégralité les notes de mon scribe :

9e minute : tentative de relance par Jack, essai des blancs. 0-5

30e : 0-10, pas de jeu

32e : 0-15 , mi-temps.

8e : nouvel essai blanc, batif a raté le placage (0-22)

15e : essai de Nils, transformé (7-22)

28e : essai de Martin sur une sortie de mêlée de Martin (12-22)

Bin voila, j'ai rien trouvé d'autre à noter... Et maintenant, avec ça, démerde-toi Doudou. Rho, c'est quand même cool, tu m'as noté les minutes Milouz. Et puis au moins, tu n'as utilisé trop d'encre. Pour la description des actions, espérons qu'Alzheimer ne m'ai pas déjà frappé.

Alors pour faire simple : la réserve n'a pas su débuter son match, débordée sur tous les points par l'envie de Finances, malmenée par les percussions des gros, baladée par la rapidité des lignes arrières emmenées par leur 10, Elias (spéciale dédicace) très en jambes. Après 10 minutes passées à défendre, acculés dans nos 22, Garches encaisse logiquement un premier essai. Et ce n'est pas lui faire affront, loin sans faut, que de dire que la réserve ne verra pas le jour durant toute la première mi-temps. Incapable d'assoir son jeu, amorphe, pathétique, ridicule par moment, la réserve montre son plus mauvais visage depuis bien longtemps. A tous les niveaux, elle multiplie errreurs, maladresse et mauvais choix. Elle encaisse logiquement deux essais pour se retrouver menée (15-0) à la mi-temps.

Grâce à la pause, au coaching, et aux mots sans doute plus adaptés du coach que ceux que j'avais su trouver dans l'en-but, la réserve sort un tant soit peu de sa torpeur en début de deuxième mi-temps. Mais se fait bousculer sur une première action de Finances (22-0). La messe est dite, le cochon et dans le maïs, la cabane est tombée sur le chien... Et c'est justement peut-être parce que le match semble perdu que nos joueurs se révoltent un peu. Retrouvant un semblant de rugby, alors que Nils et Victor sont alignés en trois-quart (comme quoi, ces garçons brillent par leur polyvalence), elle parvient à marquer deux essais (cf les notes détaillées de Milouz). Mais à l'image de cette pénalité vite jouée à la main par Julien et dont le ballon lancé tel une ogive finit par s'écraser sur le visage de Charles Z, l'imprécision et le manque de concentration sont flagrants. La pénalité face aux poteaux non tentée, ou la charge rageuse de Zeb, qui tel un Benazzi finit à 2 cms de la ligne, ne permettront pas de ramener le bonus défensif.

Même Finance avouera avoir eu du mal à reconnaître Garches et se demandait ce qu'il nous arrivait.

Alors histoire de ne pas ruminer inutilement, je vous engage tous à réfléchir, analyser et surtout partager avec les coachs les raisons qui, selon vous, nous ont conduits à cette piètre prestation. Entrainement, mental, ... lâchez-vous !

La première en berne

On espérait que la première allait venger la réserve. Et la pénalité réussie par Antoine laissait présager un bon début de match de nos joueurs. Mais l'essai de Finances sur une belle combinaison à quelques mètres de l'en-but, et la pénalité à l'approche de la mi-temps portent le score à 10-3. Le jeu est presque équilibré, même si le RCG ne dégage pas, à l'inverse de Finances, une sensation de sérénité. Gore s'illustre pourtant sur un belle percée qui laisse 3 défenseurs sur place, mais l'action avorte. 

Et ce n'est pas ce dégagement de Pompom dans le dos de Charles B (mais bon on est aussi en droit de se demander ce que ce grand chevelu faisait devant lui, enfin quoi c'est vrai) qui va rassurer les spectateurs. On appréciera toutefois le très beau placage de François N. sur le dynamique talonneur de Finances. Et Antoine, qui hérite d'un dernier ballon en débordement, parvient à lacher 2 ou 3 joueurs, mais n'assure pas sa transmission. L'arbitre siffle la mi-temps sur le score de 10-3.

A la reprise, Garches montre un meilleur visage. à l'image de cet énorme groupé-pénétrant de plus de 30 m, suivi d'une pénalité vite jouée qui ramène nos joueurs à 5 m de l'en-but. Mais la touche et la pénalité suivante encore une fois mal négociés nous privent d'une belle opportunité de revenir au score. Finance se dégage au pied et parvient même en deux mouvements à nous repousser dans notre en-but, obligeant Jéjé à aplatir en urgence. Mélée à 5, puis pénalité pour finances... et essai qui fait mal. Le score enfle à 17-3.

Garches ne baisse pas pour autant les bras et semble y croire encore. Teszec charge après plusieurs temps de jeu et pousse Finances à la faute. Carton blanc et pénalité face aux perches. Antoine exécute la sanction. 17-6.

Garches joue un peu mieux, mais manque de cohésion. Les lourdes charges de Tatami (deux ou trois adversaires se souviendront de son style "autobus") et les relances garchoises ne font pas mouche. Lionel a beau prendre un trou de souris, et écarter ensuite à l'aile, Nicolas oublie son partenaire et un décalage possible. L'arbitre revient toutefois à une première faute, face aux perches... mais Antoine dévisse son coup de pied.

Finances ne nous donnera que peu de ballons durant les derniers instants. Et quand Antoine relance l'un d'entre eux, s'emplâtre, et se fait piquer la balle, il faut toute la hargne et l'expérience de Charles Comar pour aller l'arracher à nouveau au gratteur adverse... mais ceci ne suffit pas à gagner un match. Garches s'incline 17-6 dans un match où, comme dirait Jéjé "'j'ai eu du mal à rentrer dedans et me suis reveillé trop tard"... Mais soyons clair, capt'ain, c'est avant tout une défaite collective.

Alors il faut vite se remettre à travailler et retrouver les abeilles et l'envie. Car il est certain que les bases du rugby, la technique, nous les avons. C'est un match, rien d'autre, que nous avons perdu.

Avant de refermer ce billet, j'aimerai évoquer, et peut-être ouvrir un débat sur la réception d'après-match. Je ne fais qu'observer et nous invite à une réflexion collective : fromage et jambon disparus en moins de 5 minutes montre en main, supporters, joueurs blessés et dirigeants qui se servent dans le buffet prévu avant tout pour les joueurs, alors que ceux-ci sont encore sous la douche... et boissons payantes quand tous les clubs offrent une boissons d'après-match. Tout ceci ne vous semble-t-il pas être, ou devoir être, un sujet de travail et d'amélioration ?

Enfin pour finir, je citerai MIguel de Cervantes qui a écrit dans Don Quichotte "Attache plus de prix à un humble vertueux, qu'à un riche orgueilleux".

Ce soir mes amis, attachons nous à être humble et vertueux.

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Commentaires
C
Entièrement avec toi sur tes interrogations concernant les "réceptions" d'après match! <br /> <br /> A propos du match en soi, je m'en veux par rapport à la prestation que j'ai fournie, je pense que je suis pas le seul et j'espère que ça se répercutera positivement sur les présences aux entrainements!<br /> <br /> Allez allez, la tête à dimanche prochain!!!
M
J’assume totalement mon incompétence dans ma prise de note ! (désolé Laurent)<br /> En même temps il me semble que je n’ai rien oublié…<br /> A bientôt sur le pré les copains, car c’est très frustrant d’être de l’autre coté de la barrière et ne pas pouvoir prendre les coups avec vous !
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